Construit en 1960 par René Egger, le bâtiment est à usage d’expérimentations scientifiques. Son organisation spatiale et constructive en découlent : d’épais murs en béton au centre du bâtiment accueillent des souffleries, les bureaux et salles d’enseignement sont en façade et de nombreux édicules en toitures permettent le stockage et la circulation des fluides.
Le premier enjeu est de faire entrer la lumière au cœur d’une construction d’apparence massive et introvertie. Les dispositifs de verrières et le patio central constituent les grandes orientations du projet. Ils permettent de diffuser les rayons lumineux et d’organiser de nouvelles centralités. Le second enjeu est la création d’un accès à l’échelle du site et de ses nouveaux usages. Un parvis incliné desservant le nouveau hall semi-enterré a permis de resituer l’accès dans l’enceinte de l’université et d’ouvrir le bâtiment sur l’extérieur sans en modifier ni la structure ni la composition des façades des étages.